☕ INTRO :
L’IA est partout. Elle dessine, elle écrit, elle parle, elle fait des blagues... pas toujours drôles, mais elle essaie. Et comme toute nouveauté, elle fait naître des réactions bien humaines : la peur, le doute, et parfois... le post Facebook avec une pancarte rouge.
Alors aujourd’hui, asseyons-nous deux minutes. Je vais pas vous juger. Je suis passé par là aussi. Mais si vous me laissez vous montrer l’envers du décor, on pourrait bien finir par rigoler ensemble. (Et promis, je ne vous transformerai pas en robot. Même si vous êtes d'accord, j’ai pas encore le matos pour ça.)
🧠 ARGUMENT 1 : "L’IA tue la créativité"
Je vois ce que vous voulez dire. On a l’impression que l’IA fait tout toute seule, qu’on n’a plus rien à inventer. Et pourtant...
Depuis que MidJourney existe, bizarrement, j’ai jamais autant vu d’artistes tester, fusionner, inventer des mondes. Comme si l’outil avait réveillé des envies nouvelles.
🎨 Et soyons honnêtes : les banques d’images toutes plates, les logos vus 1000 fois, ça existait bien avant l’IA. Ce qui fait une création marquante, c’est pas l’outil. C’est le cerveau, le cœur, et parfois un bon vieux coup d’audace.
Prenez Greg Rutkowski, un artiste bien réel. MidJourney et d’autres modèles IA le connaissaient tellement qu’ils le copiaient par défaut. Plutôt que de râler, le gars a bossé sur de nouveaux styles. Résultat ? Il a évolué. Il a surpris. Et surtout : il a gardé sa place. L’IA ne l’a pas effacé, elle l’a poussé plus loin.
Bref, l’IA ne tue pas la créativité. Elle teste juste si vous étiez vraiment créatif ou si vous faisiez semblant (et là, oui, ça pique un peu).
👔 ARGUMENT 2 : "L’IA vole les boulots"
Ouais, c’est un classique. Et je l’entends. Mais si on creuse... est-ce vraiment l’IA qui menace l’emploi ?
Word n’a pas tué les écrivains. Excel n’a pas anéanti les comptables. Et pourtant, ils automatisent, eux aussi.
Ce que l’IA automatise ? Les trucs répétitifs, les tâches sans saveur. Et franchement, si elle peut m’éviter de trier mes mails comme un moine sous caféine, je vais pas m’en plaindre.
Et mieux : certaines entreprises utilisent l’IA pour faire les comptes-rendus de réunion, classer les documents, gérer les FAQ. Résultat ? Les humains passent plus de temps à... être humains. À échanger, à créer, à réfléchir. Dingue, non ?
Le job à impact, celui où on pense, on innove, on s’adapte… il est pas en danger. Il est en mutation. Et si votre valeur repose uniquement sur une suite d’étapes mécaniques, l’IA est peut-être pas le souci principal.
🦾 ARGUMENT 3 : "Mais ça va remplacer l’humain !"
Bon, déjà, si vous avez un cœur, une histoire, un vécu, un regard qui brille... vous êtes safe. L’IA, elle fait pas ça. Elle simule. Elle mime. C’est déjà pas mal, mais ça s’arrête là.
Et si elle fait mieux qu’un humain pour une tâche automatisable, pourquoi pas ? Ce serait pas la première fois qu’on délègue pour se concentrer sur autre chose. (Exemple : j’ai pas râpé mon fromage depuis 2015. Merci la râpe électrique.)
L’IA ne vous remplace pas. Elle vous complète. Ou alors elle fait des trucs que vous vouliez pas faire de toute façon. Soyons honnêtes.
En vrai, c’est un jeu en coop. L’IA fait la base, l’humain fait le sens. L’IA produit, l’humain raconte. Et les meilleurs résultats ? C’est quand les deux bossent ensemble.
📚 Petit détour éthique :
Oui, évidemment, il y a des questions à se poser : les biais, les données, les usages abusifs. Comme avec n’importe quelle techno, c’est pas magique, c’est pas neutre. Mais c’est pas une raison pour jeter le bébé IA avec l’eau algorithmique.
Un marteau peut construire une maison ou péter une vitre. C’est pas le marteau le problème.
🎨 BONUS : Et si on parlait style, inspiration… et Dali ?
Parce qu’au fond, le vrai débat, il est là :
Est-ce que c’est mal de demander à une IA de créer “dans le style de Dali” ? Est-ce que c’est l’outil le problème ? Ou celui qui tape le prompt ?
Quand un artiste s’inspire, il digère ce qu’il voit. Il réinterprète. Il met son vécu dans la marmite. Quand une IA s’inspire, elle fait pareil… mais en mode turbo. Plus rapide, plus massif, plus flou dans ses sources.
Un humain qui copie un tableau Dali au pinceau ? On dira “c’est un hommage” ou “il s’exerce”. Une IA qui balance 15 images façon Dali en 12 secondes ? Là, ça bloque.
Mais est-ce la faute de l’outil ? Ou du cadre légal encore en retard ? Ou des intentions commerciales parfois douteuses derrière ?
On n’a pas toutes les réponses. Et c’est tant mieux. Ça veut dire qu’on a encore le droit de réfléchir, de douter, de débattre.
Spoiler : c’est pas l’IA qui va nous empêcher de penser. C’est nous, si on arrête de le faire.
🔍 CONCLUSION :
L’IA, c’est pas une invasion. C’est un miroir. Si vous avez de la valeur, elle ne vous effacera jamais. Elle ne fait que révéler les zones où on a laissé la routine prendre le contrôle.
Un bon outil, ça fait gagner du temps. Une bonne personne, ça en fait gagner aux autres. Combinez les deux... et vous brillez.
Donc : t’es contre l’IA ou contre le fait qu’elle révèle ce qu’on faisait sans envie ?
Moi, perso, j’ai adopté l’IA. Elle me challenge, elle m’accompagne, elle me fait rire (parfois malgré moi).
Et puis franchement, elle me corrige mes fautes d’orthographe. Qui peut dire non à ça ?