Auteur : Florent, en roue libre.
🧠 Ceci est un coup de gueule. Un vrai. Parce qu’avant d’être un vendeur, un créateur, un technicien... je suis un citoyen qui en a marre de devoir s’excuser d’essayer de s’en sortir honnêtement.
Y’a un truc qui me hante depuis un moment. Le RSA. Pas le fait qu’il existe – soyons clairs, y’en a qui en ont vraiment besoin – mais ce que ça implique quand t’essaies de t’en sortir. Genre t’as une idée, un projet, tu veux créer, vendre, tester un truc ? Direct : mur fiscal. Papier. Menace de radiation. Obligation de faire 15h de "réinsertion" en atelier PowerPoint alors que t’as déjà 30h par semaine dans ton projet perso.
Le RSA : l’aide qui t’aide pas trop si tu bouges un doigt
T’as envie de vendre un t-shirt ? Un SSD ? Un autocollant débile avec un pingouin qui crie "Ctrl+Alt+Rage" ? Bah devine quoi : faut déclarer, ouvrir un compte pro, prouver que t’existes, justifier que t’existes PAS TROP NON PLUS sinon boum, t’as plus droit à l’aide. C’est Kafka meets Excel.
Et si t’oses dire que t’es fatigué de ces conneries, on te répond : "Mais monsieur, vous touchez une aide, c’est normal d’avoir des contreparties." Ouais mais frère, j’veux justement arrêter de dépendre de cette aide, mais le système me met des clous dans les pneus dès que je tente un créneau.
L’Amérique ? C’est pas le paradis, mais au moins ils te cassent pas les genoux au départ
Alors ouais, les States, c’est dur aussi. Mais là-bas, tu peux vendre des cookies faits dans ta cuisine sans qu’un inspecteur URSSAF te pousse contre un mur en te demandant ton code APE. Tu peux essayer, rater, réessayer, sans que quelqu’un vienne vérifier si t’as bien fait ta déclaration trimestrielle de "rêves non réalisés".
Je dis pas que leur modèle est mieux. Mais ils font confiance à ceux qui tentent. Et ça, ça change tout. Nous ici on a des aides, ouais, mais elles sont sous condition de rester bien immobile et silencieux. Tente de faire du bruit ? Tu sautes.
Une idée folle : et si on lâchait un peu les gens ?
Imagine :
- Moins de paperasse, plus de tests.
- Moins de peur de mal faire, plus de droit à l’erreur.
- Moins de "venez faire 15h d’ateliers sur comment faire un bon CV en 2025", plus de "tu bosses déjà sur ton projet ? OK, on t’aide à le rendre rentable".
C’est trop demandé ? Vraiment ?
Conclusion (ou début d’un cri de guerre)
Je dis pas que le RSA c’est de la merde. Je dis que le piège qui va avec, lui, il l’est. Et je rêve d’un système qui me dit pas : "Traverse la rue pour trouver du travail"… mais plutôt :
"Pose ton setup ici, frère. T’as une idée ? On t’écoute. Et on te fout la paix."
Écrit entre deux fichiers Excel, un site e-commerce en chantier, un sticker marrant à créer, et une envie furieuse d’arrêter de devoir me justifier d’exister.
— Florent (aka l’ingé RSA-certified qui veut juste bosser sans qu’on lui casse son SLAAC)
